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La stratégie du gouvernement face au changement climatique

Agnès Pannier-Runacher a présenté le plan national d'adaptation au changement climatique, le 10 mars 2025.

Agnès Pannier-Runacher a présenté le plan national d’adaptation au changement climatique qui repose sur l’hypothèse d’une hausse moyenne des températures de 4°C d’ici à 2100.

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« Il n’y a pas un endroit sur le territoire qui ne soit pas concerné par le dérèglement climatique, pas un Français qui ne soit pas concerné. […] Face à cette situation, je refuse le fatalisme », a déclaré la ministre de la Transition écologique. C'était ce 10 mars 2025, en introduction de la présentation du plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC). Un plan de 25 mesures et d’environ 200 actions qui vise à protéger, adapter l’activité humaine et assurer notre résilience dans l’hypothèse d’une hausse de 4°C des températures moyennes à l’horizon de 2100.

L’agriculture n’échappe pas au changement climatique. « Je sais combien les agriculteurs sont aujourd’hui en première ligne face au dérèglement climatique. Je sais leurs inquiétudes sur la baisse de rendement, a souligné l’ancienne ministre déléguée à l’Agriculture. Il est donc urgent de les accompagner avec des solutions et des moyens financiers pour leur permettre de s’adapter. »

Anticiper les effets

Deux mesures sont directement consacrées à l’agriculture. La première vise à développer les connaissances sur les conséquences du changement climatique sur le secteur agricole et agroalimentaire. Différentes actions sont prévues :

Accompagner les exploitations

La seconde mesure entend accompagner les exploitations et engager leur transition. Cela fait écho à plusieurs autres textes tels que le Pacte et la loi d’orientation agricole, le Pacte en faveur de la haie ou encore le plan Ambition bio 2027. De nouvelles mesures y sont toutefois ajoutées :

En outre, le plan national d’adaptation au changement climatique prévoit la mise en place d'un plan de communication pour éclairer le consommateur sur les productions respectueuses du bien-être animal. Une action essentielle pour soutenir les éleveurs dans leur transition, selon le ministère.

Plan de sobriété en eau

La ministre souhaite aussi renforcer le plan eau afin d’améliorer la résilience des exploitations face à la raréfaction de la ressource. Un plan de sobriété doit être construit pour que les prélèvements en eau du secteur agricole restent stables à l'horizon de 2030. Le PNACC vise à lever les freins réglementaires pour que l’industrie agroalimentaire puisse valoriser les eaux non conventionnelles.

Un budget de 30 millions d’euros par an doit être consacré au soutien des pratiques agricoles économes en eau. Cette même somme doit abonder un fonds hydraulique pour moderniser les ouvrages existants (canaux, retenue d’eau...).

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